VÉNÉRATION DU LINGAM AU TEMPHE DE DHARMA SANGH Bain du Shiva-Lingam au début des prahara
Prahara 1 de la nuit : entre 18h45 & 21h50 Prahara 2 de la nuit : entre 21h50 & 1h00 Prahara 3 de la nuit : entre 1h00 & 4h05 Prahara 4 de la nuit : entre 4h05 & 7h15
Découvrir Śiva et pratiquer la fête de Mahāśivarātrī
Guide pratique des observances de Mahāśivarātrī : récits – pūjā – prières du grand bain du lingam mahābhiṣekam, récits, mantras, huit et cent huit noms, stotram et āratī.
Guide pratique des observances des seize lundis, dédiées au Dieu Śiva.
Ouvrages disponibles aux Editions SHASTRI – 18 Rue des Petites Ecuries – 75010 PARIS et shastrieditions.com
Le Hindi l’appelle Dīvalī, la petite lampe
et le Sankrit Dīpāvalī à travers l’union de deux mots dīpā, la
lampe et avalī la rangée. Littéralement, Dīpāvalī est la
ligne, la rangée de lumières, comme une guirlande constituée de toutes les
petites lampes du monde réunies et allumées dès la tombée de la nuit dans les
temples et les maisons.
La fête de Dīvalī se déroule en réalité sur
cinq jours car elle est étroitement liée à d’autres fêtes du calendrier hindou
qui commémorent des évènements où la lumière trouve toujours le chemin de la victoire
sur l’obscurité. Célébrée dès la tombée de la nuit, Dīvalī est l’une des
plus belles fêtes de l’Inde, celle dédiés à Mahālakṣmī, la grande
DéesseLakṣmī dont
les huit manifestations incarnent les huit aspects de la richesse auxquels les
êtres humains peuvent accéder.
PREMIER JOUR : Vendredi 1O novembre 2023
DHAN TERAS / DHANVANTARI JAYANTĪ : Naissance de Dhanvantari
Le deuxième jour Hanum
Dhanvantari nous rappelle ainsi une grande vérité que l’on ne doit jamais oublier : avant toutes les autres richesse, celle du corps est la première que l’on possède et que l’on se doit de conserver.
Cette fête marque également le renouvellement, l’espoir, celui d’un nouveau jour pour débuter une action, d’une nouvelle période de vie ou d’une guérison. Il est par conséquent d’usage de se défaire de ses vieux vêtements pour en acheter des neufs, de se procurer de nouveaux objets, de la nouvelle vaisselle et des bijoux. Les maisons sont nettoyées de fond en combles de même que les boutiques pour un nouveau départ et de nouveaux projets. Les commerçants considèrent ce jour comme celui d’une nouvelle année.
Des pūjā sont célébrées en l’honneur du dieu Kubera, le Maître-Gardien des trésors et Banquier des mondes divins. Il est représenté avec un ventre proéminent. En tant que Régent de la direction nord des mondes, il est de bon augure de placer ou ranger ses biens les plus précieux dans cette direction pour les protéger.
YAMA DĪPAM : LA LAMPE POUR YAMA
Des lampes sont également allumées pour Yama, le Dieu de la mort, en mémoire du fils du roi Hima qui, selon les astrologues, avait été condamné à mourir par la morsure d’un serpent le quatrième jour après la célébration de son mariage. Pour rien au monde, sa jeune épouse ne voulait accepter cette fatalité. Refusant de perdre son mari, elle veilla sur lui tout la nuit en allumant des milliers de lampes. Elle empila à l’entrée de la porte ses richesses composées de vaisselle et de bijoux en or et argent qui scintillaient de mille feux. Lorsque le serpent de la mort arriva devant la porte, il fut ébloui et envouté par le trésor et les chants de la femme. Enivré, il les écouta toute la nuit puis repartit, oubliant de prendre la vie du mari. Depuis cette nuit-là, toutes les prières s’élèvent pour que la mort n’entre pas dans les maisons. Ces prières sont tout particulièrement dédiées à Yama Rāj, le Seigneur de la Mort, afin qu’il n’emporte pas la vie des hommes.
ALLUMEZ UNE LAMPE POUR LE DIEU DE LA MORT APRÈS 18H00 ET PLACEZ-LA EN DIRECTION DU SUDn
Le
deuxième jour est appelé Choti Divalī, le petit Divalī. des lampes
sont allumées et des pūjā
célébrées à la tombée de la nuit en mémoire de l’anéantissement du démon Narakāsura. Cette fête est
appelée Naraka caturdaśī, naraka signifiant l’enfer
et caturdaśī
(ou chaudas) quatorzième jour. Elle fait référence au
jour et à la nuit où Kṛṣṇa,
huitième avatar du Dieu Viṣṇu, mit un terme à la tyrannie de ce terrible
démon. Ce dernier avait pourchassé de nombreux êtres célestes et kidnappé
16 000 jeunes femmes des mondes divins. Kṛṣṇa, avec l’aide précieuse de son épouse Satyabhama
(qui lui porta le coup final) et de l’oiseau céleste Garuḍa livèrent un
grande bataille contre Narakāsura et le tuèrent. Ce deuxième jour célèbre une fois de plus
la victoire du bien sur le mal, de la lumière éternelle et du retour de la
justice divine.
DEUXIÈME JOUR : Samedi 11 novembre 2023
NARAKA CATURDAŚĪ
Le deuxième jour est appelé Choti Divalī, le petit Divalī. des lampes sont allumées et des pūjā célébrées à la tombée de la nuit en mémoire de l’anéantissement du démon Narakāsura. Cette fête est appelée Naraka caturdaśī, naraka signifiant l’enfer et caturdaśī (ou chaudas) quatorzième jour. Elle fait référence au jour et à la nuit où Kṛṣṇa, huitième avatar du Dieu Viṣṇu, mit un terme à la tyrannie de ce terrible démon. Ce dernier avait pourchassé de nombreux êtres célestes et kidnappé 16 000 jeunes femmes des mondes divins. Kṛṣṇa, avec l’aide précieuse de son épouse Satyabhāmā (qui lui porta le coup final) et de l’oiseau céleste Garuḍa livra une grande bataille contre Narakāsura et le tuèrent. Ce deuxième jour célèbre une fois de plus la victoire du bien sur le mal, de la lumière éternelle et du retour de la justice divine.
HANUMᾹN JAYANTĪ – KALĪ CHAUDAS
La tradition rappelle que la nuit (Kālī) de caturdaśī (Chaudas), les énergies destructrices et négatives sont très puissantes dans l’univers et que, pour s’en prémunir, des pūjā sont célébrées dans certaines régions de l’Inde en l’honneur du Dieu Hanumān. D’abord, parce que le grand jour de Divalī, en l’honneur de la Déesse Lakṣmī (voir le troisième jour ci-après), commémore la joie du peuple de la cité d’Ayodhya, attendant impatiemment le retour du roi et souverain Rāma en exil depuis quatorze années. Rāma, avec l’aide d’Hanumān et de son frère Lakṣman, avait mis fin au règne tyrannique du démon Rāvaṇa. En retour de son grand dévouement, Rāma demanda à ses propres fidèles de toujours vénérer Hanumān avant lui pour ouvrir leur chemin. Kalī Chaudas est donc un prélude à la grande fête de Dīvalī, célébrée le jour suivant. Hanumān est donc vénéré en raison de sa grande dévotion, de son courage, comme de sa place privilégiée et proche des humains. Il les protège de leurs souffrances, car lui seul a aussi le pouvoir d’intercéder auprès de Śani-Saturne, l’astre maléfique, pour alléger leur karma. Il a le pouvoir de chasser les mauvais esprits et les hautes puissances négatives Comme la Déesse Kālī. Cette dernière est aussi vénérée ce jour comme l’énergie féminine destructrice divine qui s’est tenue près de Krisna et qui a permis de vaincre Narakāsura. Au coucher du soleil, après avoir pratiqué ablutions et prières, il est de coutume d’offrir une petite lampe et des sucreries à toutes ces divinités et de célébrer leur pūjā .
CARTURDAŚĪDÉBUTE LE 11 NOVEMBRE 2023 A 9h25 ET SE TERMINE LE 12 NOVEMBRE 2023 à 10h15 (Heure de Paris)
TROISIÈME JOUR : Dimanche 12 novembre 2023
MUHŪRTA – MOMENTS FAVORABLE DE DĪVALĪ – de 17h30 à 19h00 pour allumer les lampes dans la maison. – de 0h06 jusqu’à 2h51 (nuit du 12 au 13 novembre 2023) pour célébrer Laksmī Pūjā, réciter son mantra ou débuter une sādhanā
Le
troisième jour est celui de Lakṣmī pūjā, jour propice de vénération de la déesse pour solliciter sa bienveillante générosité en prospérité
matérielle et spirituelle. Car Lakṣmī veille sur la lumière du monde afin que l’obscurité ne triomphe
jamais et que le mal n’ait jamais prise sur le bien. En ce jour de nouvelle
lune amāvasyā où
la nuit est totale, les petites lampes de Divalī s’allument
dès le crépuscule pour montrer que la lumière est toujours là, quelles que
soient les circonstances. Des offrandes sont faites à Lakṣmī et au Dieu Gaṇeśa, « le seigneur
des obstacles ». Les commerçants les vénèrent tous deux pour leurs affaires.
Dans les maisons, à la tombée de la nuit, les petites lampes scintillent dans
toutes les pièces. Des bâtiments officiels aux boutiques, des maisons aux
petites huttes des villages, tous sont redessinés par la lumière d’une
multitude de petites lampes d’argile placées sur leur contour. Il n’est pas une
seule maison où ne brille une petite flamme. Dans la nature, près des rivières,
autour des arbres, la lumière prend place. Les petits gâteaux, les confiseries
abondent et sont offerts à tous : famille, voisins, enfants, vieillards,
mendiants… Ce jour commémore aussi la joie du peuple de la cité d’Ayodhya,
attendant impatiemment le retour de leur roi et souverain Rām en exil depuis quatorze années. Cette joie, après une si longue
absence, prend corps dans une multitude de petites lampes placées sur son
chemin et dans toute la ville pour lui indiquer la voie qui mène à son royaume.
Sa victoire sur le démon à dix têtes Ravāna atteste de la puissance de la
lumière sur l’obscurité, des qualités divines sur celles de l’ombre. »
QUATRIÈME JOUR : lundi 13 novembre 2023
La fête de Govardhan pūjā , également connue sous le nom d’Annakut Govardhan pūjā, a lieu le quatrième jour de Dīvalī, le premier jour du mois lunaire Kārtika, en octobre ou novembre selon le calendrier grégorien. Cette fête consiste en l’offrande de nourriture en commémoration de la libération du peuple de Vraja par le Dieu Kṛṣṇa qui, dans son enfance, a soulevé avec son petit doigt la colline de Govardhan pour protéger les habitants de Vraja de la colère d’Indra. En effet, Kṛṣṇa leur avait demandé de ne plus offrir de culte à Indra, le Dieu des dieux et grand souverain de la pluie, pour protéger leurs cultures. Krishna remit en question cette tradition non pas par hostilité envers Indra, mais pour enseigner à ce peuple que la véritable dévotion réside dans la reconnaissance de la divinité omniprésente dans la création ; que son inégalable générosité et l’importance de vivre en harmonie avec la Nature étaient la source de la prospérité. Il leur demanda d’adresser toutes leurs prières au Mont Govardhan qui leur fournissait en réalité toutes les ressources dont ils avaient besoin (la terre, les plantes, le bétail…). Indra ne le supporta pas et, dans un accès de colère, fit tomber des pluies torrentielles sur Vrindavan pour punir les habitants de ne pas l’avoir adoré. En réponse, le jeune Kṛṣṇa souleva le Mont Govardhan avec le petit doigt de sa main gauche pour protéger le peuple et le bétail. Il resta dans cette position pendant sept jours, offrant ainsi un abri aux résidents jusqu’à ce que la colère d’Indra s’apaise et que les pluies se calment. Pour les dévots de Kṛṣṇa, il est de coutume de faire le Govardhan Parikrama qui consiste à faire le tour de cette colline en signe de révérence. Kṛṣṇa est particulièrement vénéré ce jour-là : des fleurs, des fruits et d’autres présents lui sont offerts à l’occasion de grandes Pūjā en son honneur. Une grande quantité de plats, sucrés et salés, représentant une montagne de nourriture sont soigneusement arrangés pour recréer une présentation visuellement impressionnante de cet évènement.
Cette fête est également désignée sous le nom d’Annakutā, surtout à Varanasi, où la statue d’or de la Déesse Annapurnā, la Dispensatrice de nourriture, est dévoilée et vénérée pour l’occasion pendant trois jours. Dans les temples, cinquante-six types de nourriture sont redistribués à tous ses adorateurs. Annapurnā est l’une des formes bienfaitrices de la Déesse Pārvatī à laquelle sont offertes des gerbes de blé fraîchement coupées. Elle est la Déesse régente de la ville de Kasī, autre nom donné à la ville de Varanasi (Bénarès), qui signifie la lumière.